L'Uniopss participe à la concertation sur la création du service public de la petite enfance. Lors d’une réunion, le 9 mars dernier, en présence de plusieurs de ses adhérents, elle a proposé une définition de ce futur service.
Le 9 mars, l'Uniopss était présente, avec de ses adhérents (Acepp, Adédom, ANAMAAF, Auteuil Petite Enfance) à une réunion de concertation organisée par Élisabeth Laithier, présidente du conseil d’administration du comité de filière de la petite enfance et Pauline Domingo, Secrétaire générale et directrice de projet. Elle a proposé, à cette occasion, une définition du service public de la petite enfance. Pour l'Uniopss, il s'agit d'un « droit universel pour chaque jeune enfant à être accueilli et à grandir dans le respect de ses besoins, quelle que soit la situation de ses parents, sur l’ensemble du territoire, et avec les mêmes garanties de qualité ».
Le service public doit permettre un libre choix, en fonction des besoins de l’enfant, qui ne soit pas conditionné par l’accessibilité ou l’inaccessibilité financière ou par l’inaccessibilité géographique. Concernant les modes d’accueil formels, le service public de la petite enfance ne doit pas se résumer à une logique « 1 enfant = 1 place », afin d’assurer la disponibilité des places mais aussi les éventuels changements de mode d’accueil en fonction des besoins de l’enfant (parcours d’accueil).
L’Uniopss défend également la place du secteur associatif dans ce service public de la petite enfance. Avec la création d’un service public de la petite enfance et d’une compétence obligatoire, les délégations de service public et les associations « prestataires » peuvent en effet se développer.
Plusieurs risques sont identifiés :
- Des associations financées pour répondre à des cahiers des charges strictes, freinant le développement d’initiatives pourtant importantes dans le secteur (notamment en direction des familles les plus vulnérables) ;
- Des délégations de service public limitées dans le temps, avec des prestataires pouvant changer au bout de quelques années, mettant à mal les liens créés avec les enfants, les familles et les partenaires locaux (santé, insertion, éveil culturel…).
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